- Emilien DEBAECKE – Géographe/géomaticien, ingénieur territorial
Ancien étudiant de la licence de géographie (parcours aménagement / environnement)
À l’époque mon devenir professionnel n’était pas vraiment défini. L’intérêt de la discipline me suffisait à avancer. Ce n’est qu’en maîtrise que j’ai commencé à me préoccuper de la suite à donner à mes études et c’est une spécialisation en géomatique qui m’a ouvert les portes du monde professionnel.
Après un stage de fin d’étude au service SIG du conseil régional Nord pas de Calais pour le classement du bassin minier au patrimoine mondial de l’UNESCO, j’ai signé mon premier contrat de chargé de mission au CAUE (conseil d’architecture d’urbanisme et de l’environnement) du Nord. J’ai obtenu ensuite le concours d’ingénieur territorial spécialité urbanisme, aménagement et environnement. J’ai proposé ma candidature au poste de responsable du service SIG de la régie du SIDEN-SIAN (eau potable et assainissement, plus de 700 communes adhérentes sur 4 départements).
Aujourd’hui je dirige un service constitué d’ingénieur, de topographes et de dessinateurs. Cela représente 18 personnes au service du suivi, de la mise à jour, de l’analyse, du traitement des informations géographiques constituant le patrimoine de données de la régie.
Le cursus de Géographie à l’UPJV m’a apporté un socle de connaissance solide et une ouverture d’esprit pluridisciplinaire qui me sert au quotidien dans ma pratique professionnelle pour dialoguer avec des hydrogéologues, urbanistes, paysagistes, architectes, manager, politiques, etc.
- Yannick LEFINT – Chargé de mission « risques majeurs » au CPIE (Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement) du Bocage de l’Avesnois
Ancien étudiant de la licence de géographie (parcours aménagement/environnement)
Mes années de licence à l’UPJV ont été en tous points les plus enrichissantes de toute ma scolarité. On voit souvent la qualité d’une formation lorsque l’on se confronte à des personnes qui ont suivi soit un cursus différent, soit le même type de cursus dans une autre université.
J’ai poursuivi mes études en master « Mutation des territoires urbains et développement intégré des littoraux » à l’Université de Dunkerque. C’est à ce moment que j’ai réellement pu prendre la mesure de l’extrême qualité des enseignements dispensés et des excellentes conditions dans lesquelles il nous est donné de travailler à l’UPJV. Au cours de mon M1, j’ai approfondi les connaissances acquises au cours de ma licence dans le domaine des risques (naturels et technologiques).
J’ai ensuite eu la chance de faire mon stage de première année de master au CPIE du Bocage de l’Avesnois, dans le sud-est du département du Nord. J’avais pour mission de faire l’étude de faisabilité pour la mise en place d’une compétence en matière de prévention des risques majeurs au sein de la structure. Cette étude se révélant concluante et faisant émaner une réelle demande du territoire dans ce domaine, un poste de chargé d’études « risques majeurs » fut créé (poste que j’ai accepté d’occuper depuis le 1er septembre).
Je mesure très souvent l’apport des enseignements et des expériences vécues en faculté de géographie à Amiens et ce qu’a pu m’apporter cette formation très complète qui ouvre bon nombre de portes en même temps qu’elle nous ouvre l’esprit sur le monde qui nous entoure.
Camille PREVOST – Géographe/géomaticienne, chargée de mission au Conseil général de Loire-Atlantique
Ancienne étudiante de la licence de géographie (parcours aménagement/environnement)
Après mon bac scientifique, j’ai commencé une licence de géographie à l’UPJV. J’ai pu voir que les cours étaient très différents de l’enseignement secondaire, et plus variés (principalement dans les domaines de l’environnement, de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme).
Parmi tous ces modules, j’ai été très intéressée par les SIG (systèmes d’information géographique) et la cartographie. Après la Licence, je suis allée à l’université Jean Monnet de Saint-Etienne pour y suivre le master «SIG et Gestion de l’espace». J’ai eu la chance de faire des stages dans plusieurs structures (médiathèque municipale, Conseil général, ou encore cabinet d’architecture) et sur différentes étapes de la production de cartes (la création, le traitement des données ou encore la représentation de ces informations sur divers supports). J’ai pu me rendre compte que les SIG étaient présents dans de nombreux domaines, aussi bien privés que publics, sur des applications concrètes ou dans la recherche.
Aujourd’hui, je travaille dans un Conseil général en tant qu’administratrice de données, sur «l’Open data» (l’ouverture des données publiques). Ce projet a pour ambition de mettre à disposition du grand public les données appartenant au Conseil général. Elles pourront ainsi être ré-exploités par différentes personnes, dans le but d’y apporter une «plus-value».